06 septembre 2010

Le retour de la bricoleuse

Voilà les amis, je suis de retour! L'amoureux, Bébé fille et moi sommes maintenant dans notre toute nouvelle maison et  nous y plaisons beaucoup. Les boîtes sont vidées, la plupart des gros travaux sont terminés. Il ne manque que la céramique de la salle de bain, les portes d'armoires de la cuisine, l'escalier, les nouvelles fenêtres et les rénovations seront bel et bien chose du passé. Après un mois de débile à rénover jour et nuit, nous pouvons profiter de notre chez-nous douillet.

En plus de me permettre d'avoir la plus belle maison du monde entier, ces nombreuses rénovations m'en ont appris beaucoup sur la vie. Croyez-moi, c'est en clouant et peinturant que m'ont été révélées quatre grandes vérités existentielles, rien de moins!

L'amour inconditionnel: on en parle dans tous les livres de maternité, cours pré-nataux, salles d'attente du CLSC, maisons de la famille, etc. Semble-t-il que le lien parent-enfant est marqué par cet amour inconditionnel, plus fort que toutes circonstances de la vie. Concrètement, c'est quoi? Dans mon cas, l'illumination sublime qui m'a révélé le sens profond de cette expression m'est apparue alors que je terminais d'appliquer la troisième couche de peinture de la troisième et dernière couleur de la chambre de Bébé fille à 2h du matin. Si c'est pas de l'amour inconditionnel, ça!

Ça passe ou ça casse: expression utilisée avant un événement dont les circonstances changeront à tout jamais le cours de notre vie. Souvent employée dans un couple. Pendant un mois de fou où le ton montait exponentiellement entre l'amoureux et moi, selon notre niveau de stress et/ou mauvaises surprises que réserve une vieille maison à rafistoler, j'ai compris tout ce que cette simple phrase signifiait. C'est appuyée sur l'épaule de l'amoureux, à notre premier soir dans la maison, que j'ai réalisé qu'heureusement, dans notre cas, ça a passé.

Ce que femme veut, Dieu le veut: proverbe apparu durant une époque très féministe. Cette vérité phénoménale a pris tout son sens dans les yeux de ma mère lorsqu'elle est venue à notre nouvelle maison la veille de notre déménagement et qu'elle a lâché un: "Hé que t'as une sacrée tête de cochon. T'as réussi à TOUT terminer avant votre déménagement, même si personne ne pensait que tu y arriverais."

Le sevrage du lait maternel doit se faire une étape à la fois, selon les besoins de la mère et de l'enfant: phrase tirée du "Mieux vivre avec son enfant 2009". NOTE À L'AUTEUR: tu te gourres, mais alors là, complètement! Parce que Bébé fille, elle s'en foutait de mes besoins. Elle a décidé qu'elle préférait un biberon de 3,25% plutôt que le lait de sa mère, et ce, peu importe que j'aie l'intention de l'allaiter jusqu'à au moins 12 mois. À 10 mois, elle s'est auto-sevrée, sans que je puisse y changer quoi que ce soit; elle refusait catégoriquement le sein. Quoi que, je la comprends un peu: à force d'appliquer de l'apprêt et de la peinture sur les murs (et donc, d'en recevoir des éclaboussures dans mes cheveux et sur ma peau), mon lait devait avoir un petit goût de Rona.

J'essaie de contacter le Dalaï Lama pour lui faire part de ces grandes révélations afin qu'il les publie dans son prochain livre.

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