L'amoureux et moi, on a réalisé notre plus grand fantasme et je m'apprête à vous le décrire en détail. Oui, oui, maintenant, dans les prochaines lignes. J'en rougis d'avance. Partager un fantasme, c'est révéler un morceau de soi assez intime, merci. Je me sens assez courageuse pour faire le grand saut. (Note à mes soeurs et belles-soeurs: vous ne me regarderez probablement plus jamais de la même façon, mais je suis prête à assumer).
Ça s'est passé entre l'amoureux et moi (qui d'autre!). Comme dans mes rêves les plus fous, ça a duré longtemps, on a savouré le moment, ça a duré des heures, presque toute la nuit.
Avant de commencer, j'avais mis le tout en scène dans plusieurs pièces pour trouver celle qui conviendrait le mieux. Pas dans la chambre à coucher, ni la salle de bain, j'y passe déjà trop de temps. Le salon a retenu mon attention, avec la télévision en bruit de fond, mais ça ne me semblait pas assez confortable et la télévision serait une distraction. J'ai songé au comptoir de la cuisine, mais jonché de vaisselle sale, ça aurait éteint la flamme. La salle à manger demeurait donc le meilleur endroit, sur la table de préférence. Grande et solide, la table était toute désignée pour réaliser notre fantasme.
L'acte, lui, était tout simplement délicieux. Comme on a mis des heures à le préparer avec soin, réglant chaque petit détail avec précision et minutie, ça ne pouvait être que parfait. On se délectait des sensations que ça éveillait en nous, chaque sens interpellé de manière si intime. Les odeurs nous excitaient, nos yeux se régalaient, les sons nous faisaient saliver davantage, les goûts étaient surprenants et inoubliables, tout ce que nous touchions nous émoustillait. Puis, on a arrêté un peu pour prendre quelques gorgées de vin et reprendre notre souffle, ça faisait si longtemps qu'on en rêvait, on s'est lancé dans l'aventure à toute allure. C'était indescriptible et sublime. On rigolait en même temps, un tel moment de complicité, ça rapproche un couple.
On avait soigneusement choisi le moment. Pas question de le faire quand Bébé fille était encore éveillée, elle nous aurait sans cesse interrompu. Non, on a attendu qu'elle soit couchée pour la nuit. On a pu recommencer encore et encore et encore, jusqu'à être totalement repu, langoureusement, jusqu'à l'épuisement total.
C'est ainsi que l'amoureux et moi avons pris un délicieux souper en tête-à-tête, sans interruption, aussi longtemps que nous en avions envie. Vive les salles à manger loin de la chambre de bébé!
C'est vrai qu'avec des enfants, un bon souper en tête-à-tête avec notre homme avec de la bonne bouffe et du bon vin, ça devient réellement un fantasme! :P
RépondreSupprimerPendant quelques lignes, j'ai eu peur d'avoir à lire un récit un peu trop osé pour mon cerveau à peine réveillé! :P
Je t'ai bien eu! J'aurais pas publié mon billet à 7h le matin s'il avait eu un contenu illicite, tsé, les enfants sont réveillés :) J'aurais attendu le soir, ça aurait donné des idées à des parents en quête de sensations fortes!
RépondreSupprimerTrès drôle, je pensais être en train de lire une nouvelle érotique.
RépondreSupprimerUn souper en tête-à-tête c'est quoi ça??? J'en rêve :)
Cindy, Cindy, un jour viendra...
RépondreSupprimerPssst. Ne manquez pas mes deux prochains billets: des fantasmes encore, mais pour intermédiaire et avancée. Ça promet, ça promet!
RépondreSupprimerj'm'en mords les doigts de désir.
RépondreSupprimerje suis ô combien jalouse.
@chroniquesduquotidien: Shout-moi le p'tit par xpress post et je te le garde le temps d'une soirée/souper/nuit torride :) (et je parle bien sûr de ton bébé, pas du P'tit Québec).
RépondreSupprimerJ'ai eu tellement peur! Je lisais avec ma main devant mes yeux, les doigts écarquillés, comme si c'était un film d'horreur!
RépondreSupprimerAlice, est-ce que tu avais peur que je dise des gros mots comme "zizi" "pénis" ou "fesses"? hihi
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