27 décembre 2010

Rétrospective 2010

J'ai décidé de me vous gâter en vous présentant 10 billets qui s'inscriront un jour dans les annales (c'est beau de rêver!). Dix billets que j'ai rédigé, parfois dans un moment de folie, souvent dans un élan de lucidité implacable, toujours dans le but de rire et de décompresser. Dix moments marquants de ma nouvelle vie de maman. Dix billets que je vous invite à (re)lire, pour rigoler et commencer l'année le sourire aux lèvres. Les voici, dans le désordre:

23 décembre 2010

Mission accomplie

Premier party de Noël : check.
Premières photos de Bébé fille mise sur son 36 pour le temps des fêtes, dans le cadre de notre sortie chez le grand-père : check.
Premiers éclats de rire d'enfants surexcités de jouer ensemble dans le sapin et les guirlandes : check.
Premiers chamboulements de la routine de Bébé fille : check.
Premières crises de bébé fatigué : check.
Première sortie en voiture dans une tempête pour aller chercher le parc de bébé oublié en début de semaine chez la grand-mère, après avoir passé la journée à essayer de faire dormir bébé sur un matelas au sol, sans aucun résultat concluant à part l'augmentation des crises de fatigue et la diminution de la patience de maman : check.
Premiers accommodements de la merveilleuse famille qui attend le sommeil de Bébé fille pour s'installer autour de la fondue chinoise afin que maman puisse manger en toute tranquillité : check.
Première fois que Bébé fille se couche pour la nuit dans une autre maison que la sienne : check.
Première fois que maman est si contente que Bébé fille soit brûlée au point de s'endormir à la seconde où elle est déposée dans son parc : check.
Première nuit complète de Bébé fille même s'il y a énormément de bruits dans la maison : check.
Première partie de Clue de maman à 1h du matin, heureuse d'être avec ceux qu'elle aime (et que Bébé fille dorme d'un sommeil profond) : check.
Premier réveil à 6h de Bébé fille depuis le début de la semaine: check.
Première nuit courte du temps des fêtes pour maman : check.

Troisième Quatrième café de maman pendant qu'elle rédige ce billet et que Bébé fille reprend des forces en vue du réveillon de demain : check.

22 décembre 2010

Complot père/fille

Ai-je déjà parlé de l'amour immense qui unit Bébé fille et l'amoureux? Le complexe d'Oedipe, on nage dedans ici. Bébé fille voue une admiration sans borne pour son papa. À 6 mois, c'était papa par-ci, papa par-là (alors qu'elle a dit un maman bien affirmé pour la toute première fois à 13 mois). Loin de moi l'idée d'en être jalouse, même que ça a plutôt tendance à me tirer une larme de bonheur quand les hormones m'attaquent mensuellement.

Et puis, ça a quand même certains avantages, comme en témoigne l'anecdote suivante.

21 décembre 2010

Bizz vous souhaite un Joyeux Noël

La neige blanche, les sapins illuminés, les centres commerciaux bondés, les épiceries dévalisées, les cartes de souhait ornées de bonhomme barbu tout de rouge vêtu, les enfants incapables de retenir leur excitation, les étoiles dans les yeux, la joie au cœur : ce sont tous là des signes qui ne trompent pas. Le temps des fêtes approche à grands pas. Vous êtes-vous déjà arrêté, ne serait-ce que deux minutes, pour réfléchir à ce que l’expression « le temps des fêtes » signifie pour vous? Moi, j’y retiens deux mots :

20 décembre 2010

Tic tac, tic tac

C'est le bruit que font mes ovaires qui clament haut et fort que le temps est venu de me reproduire une fois de plus.

On se calme, les cocos, je mérite amplement un temps des fêtes alcoolisé et sans nausée. Ça fait que, la fécondation, pensez-y pas avant janvier.

Peut-être même plus tard, dépend du moment de la signature de mon contrat (l'argent mène le monde, qu'ils disent).

De votre côté, vous vous y (re)mettez quand?
(c'est moins drôle quand la balle nous est relancée, han!)

17 décembre 2010

Derniers préparatifs avant Noël

Le décompte est commencé, il reste une semaine seulement avant le réveillon de Noël. Une petite semaine avant que ne commencent des festivités qui se termineront le 3 janvier sur des notes de maux de tête aux relents d'alcool, poignées d'amour pleines de tourtière et dessert, sans oublier épuisement mental et corporel à force de ramasser les nouveaux jouets qui traînent déjà dans les moindres recoins de la maison. Surtout, la tête pleine de souvenirs en rouge et or et de sourires pétillants. Ne vous excitez pas trop vite, il reste encore 7 jours, que vous pouvez consacrer à la course folle des derniers préparatifs.

16 décembre 2010

Être maman, c'est aussi ça

La Belle en parle ici, Belle-maman , Marianne ici aussi.
Toutes ces choses bizarres qu'on se met à faire quand on devient mère.

On se lève un matin, toujours pas de règle. Le soir même, en revenant du travail, d'après le bâton sur lequel on vient de faire pipi et la petite croix rose qui y est apparu, y'a une crevette bien au chaud dans notre bedaine. Le lendemain matin, vite comme ça, on est attaquée par les nausées, seins douloureux, vessie traîtresse. L'aventure est partie, on ne peut plus reculer. Et on se caresse la bedaine avec un petit sourire satisfait. Et on passe neuf mois à la caresser. Un matin, on se réveille et on réalise soudain que l'heure de la sortie a sonné pour le petit paquet d'amour qui nous tabasse les côtes. On émerge brusquement de notre brouillard heureux de flattage de bedaine, on contracte, on crie, on pousse et voilà, bébé est là. Oui, oui, vite comme ça.

13 décembre 2010

Leçon de gastronomie

- L'amoureux: Qu'est-ce qu'on mange ce soir mon amour?

- Moi (terminant tout juste de ramasser la vaisselle du déjeuner): J'avais pensé du steak avec un gratin dauphinois et une salade césar maison.

- L'amoureux: Bof. J'ai pas vraiment envie de manger de boeuf.

- Moi (coupant les légumes pour la soupe du dîner): Bon. Je peux partir un poulet à la marocaine avec salade d'orzo.

- L'amoureux: Non. Pas de salade. Et on a mangé du poulet hier.

09 décembre 2010

Y'a des journées comme ça

Ce matin, je me suis éveillée avec une humeur massacrante, ce qui est un phénomène assez rare dans mon cas, étant de nature joviale et rigoleuse sitôt le soleil levé. Sans doute le fait d'avoir dormi dans la chambre d'invités, parce que l'amoureux ronflait si fort cette nuit qu'il m'en a réveillée, n'a pas aidé à ce que ma journée débute dans la bonne humeur. Bref, quand l'amoureux vient m'annoncer que le matin est là et que je dois ouvrir mes yeux bouffis pour faire du café pendant qu'il allume la fournaise, j'ai une subite envie de mordre. Au sens figuré, évidemment.

05 décembre 2010

Alimentaire, mon cher Watson!

J'ai trouvé le cadavre ce matin. Froid. Il gisait sur le sol de la cuisine. Nue, décortiquée et même déveinée, la victime était enduite d'un liquide collant et piquant. Une sauce aigre-douce pour préciser. Après quelques coups de fil à mes contacts de la police, j'ai constaté que la victime appartenait à un groupe d'activistes bien connus du milieu, opérant sous le nom de Souper de la veille. La veille, justement, elle ne s'y trouvait pas quand je suis montée me coucher, j'en mettrais ma main au feu. Comment cette crevette avait-elle pu atterrir là, précisément sur mon carrelage fraîchement lavé? L'amoureux a été convoqué en interrogatoire: même sous la torture, il a juré qu'il n'avait rien à voir là-dedans, avouant s'être levé durant la nuit pour manger un beigne au chocolat, mais pas de petites crevettes sautées, vestiges d'un repas en famille délicieux. Il ne restait plus qu'un suspect de taille: Bébé fille. Lui faire avouer son crime relevait de l'impossible; même sous la torture, elle ne flancherait pas, habituée elle-même à torturer mes cheveux, seins, doigts ainsi que la télécommande. J'étais confrontée à une criminelle sans pitié, une dure de dure. Il me faudrait l'avoir par la ruse, la coincer avec un nombre incroyable de preuves incontestables.

J'ai donc épluché tous les dossiers du corps policier qui pouvait avoir un lien avec Bébé fille. Et ce que j'y ai trouvé m'a renversée.

03 décembre 2010

L'émancipation de maman Bizz

Voilà. Une autre étape vachement importante de ma vie de maman vient d'être franchie. Cette semaine, aussi vrai que je vous écris présentement, nous avons traversé cette étape ensemble, Bébé fille et moi, d'un air assuré, pour notre bien-être, surtout le mien. Une expérience inoubliable, un petit rien d'une nécessité primordiale.

Il y avait déjà un moment que ça me trottait dans la tête. J'hésitais avant de faire le saut, mettant moi-même un frein à mon légendaire optimisme, craignant que résultent d'un tel geste des conséquences graves. Qui plus est, la malchance semblait s'acharner sur moi depuis quelques semaines, alors la peur d'un incident désagréable stoppait net tout espoir de faire un jour ce petit pas salvateur. Les "et si" qui s'infiltraient dans mon cerveau, dès que je prenais la décision que le moment était venu, réussissaient à me faire douter et je remettais le projet à plus tard. Toujours plus tard.