20 avril 2010

Le fléau (Part II)

Croyant faire plaisir à l'amoureux avec ma richesse future, je lui annonce que je compte intenter un procès contre la LNH pour perte de qualité de vie et dommages psychologiques graves.

- Moi: Mon amour, je compte intenter un procès contre la LNH pour perte de qualité de vie et dommages psychologiques graves.

- L'amoureux : Ah. (Montréal/Washington à la télé) OOoooh et COMPTE!, s'exclame-t-il avec un enthousiasme qui risquerait de réveiller Bébé fille si nous n'étions pas barricadé dans le salon pour ne pas perturber son sommeil.

- Moi: Tu m'écoutes au moins?

- L'amoureux: Oui oui, tu comptes te couvrir de ridicule pour quelques millions de dollars.

- Moi: .... (je boude)

- L'amoureux: Bizz, sois réaliste, t'aurais plus de chances de gagner des millions si tu décidais de jouer pour la LNH.

- Moi: T'as tellement raison. C'est l'idée du siècle. Allez, j'enfile mes patins et je vais vite me pratiquer. En plus, j'aurai à nouveau une place au chaud dans ton coeur. Mon amour, t'es un génie.

- L'amoureux me regarde, un regard du genre je-suis-vraiment-tombé-amoureux-de-cet-énergumène-je-devais-vraiment-avoir-pris-trop-de-bières: C'était une blague Bizz, une manière de te dire que tu rêves en couleur. Tsé, comme quand on dit qu'on a plus de chance de se faire frapper par la foudre que de gagner à la loterie.

- Moi: Mouais, je rêve en couleur. Ils prendront pas une fille dans la LNH. Zut.

- L'amoureux: Ben quoi que... t'as déjà la moustache. Et puis, quand t'auras fini d'allaiter, tu auras à nouveau le poitrail d'un homme. Tu peux toujours t'essayer, ils n'y verront que du feu.

- Moi: Ça va. J'ai compris. Je te laisse écouter ton hockey. Bonne nuit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire