En vrac

Moi: Je ne me souvenais plus que ça pouvait couler autant quand j'ai mes règles.
L'amoureux: ..........
Moi: Sérieux là. Je me vide carrément de mon sang.
L'amoureux: Ça va, j'ai compris. Je te laisse dormir pour les deux prochaines semaines.

Les dents de la mer (part I)

Attention! Coeurs sensibles, s'abstenir. Réservé à un public de 18 ans et plus.

Avec toute l'insouciance de ses 23 ans, la jeune femme s'installa confortablement sur le sable, un roman palpitant à la main, sans même se douter que le danger la guettait. Bien que la température soit un peu fraîche, le soleil réchauffait gaiement les alentours. Elle savourait ses rayons sur sa peau, signe que l'été arrivait à grands pas. Son roman la captivait. Tellement qu'elle n'entendit pas tout de suite la musique de suspense.

Choix déchirant

Un jour ou l'autre, on se retrouve face à une situation qui changera notre vie à tout jamais. Nous sommes alors confrontés à un choix qui influencera notre avenir et celui de notre enfant. Nous devons analyser avec soin les pour et les contre afin de prendre la décision qui conviendra le mieux, sachant très bien que la mauvaise décision pourrait laisser des séquelles irréparables. Nous faisons alors face à un questionnement existentiel. Dans mon cas, ça m'est arrivé ce 27e jour d'avril 2010.

Le syndrome de la comptine qui colle

Quiconque a un enfant connaîtra un jour ou l'autre le syndrome de la comptine qui colle. Ce peut être une comptine joyeuse, ou une berceuse, ou pire, la chanson-thème d'une émission pour enfants. Vous savez, chers parents, cette chanson qui trotte sans cesse dans notre tête, vient nous hanter en pleine rédaction d'un communiqué, envahit notre cerveau pendant une conversation des plus sérieuses?

Hymne à Bébé fille

Je tiens à préciser qu'être maman, c'est le plus beau cadeau que la vie m'a offert. Bébé fille me comble de bonheur. La preuve : l'amoureux m'a surprise, ce matin, en train de siffloter une chanson de la Compagnie Créole pendant que je changeais une couche remplie à déborder de bonheur bien digéré. Si c'est pas un signe que je suis heureuse ça! (bon, faut dire que le fait d'avoir passé une nuit contenant le nombre suffisant d'heures de sommeil, ça aide à partir du bon pied.)

Le compte de fée

L'amoureux et moi, ça été un vrai coup de foudre. On s'est aimé à l'instant même de notre rencontre. Vrai, vrai là. Moi qui suis du genre romantique, je pouvais pas espérer mieux qu'un coup de foudre en rencontrant l'homme de ma vie. C'est plutôt les circonstances qui ont été....un peu moins à la hauteur de mes attentes.

L'apprentissage de la propreté

Jusqu'à tout récemment, prendre une douche représentait pour moi une perte de temps (sauf si l'amoureux m'accompagnait, mais je n'entrerai pas dans les détails bande de pervers). C'est vrai que, une fois sortie, j'étais satisfaite, être propre, ça a quand même ses avantages. Reste que j'avais toujours un million de trucs plus importants à faire du genre dormir, manger, prendre un verre de vin ou écrire un communiqué (parce que dans la vie, des communiqués, j'en écris à la pelletée).

Les hormones, c'est méchant

Les hormones et nous, on s'aime pas. Aucune affinité, aucune. Elles essaient de contrôler notre vie, on essaie de les contrôler. Frictions en perspective. Dans la vie, on est généralement assez fair-play: tu nous laisses vivre en paix, on fait de même. Avec les hormones, c'est la guerre, mais alors là, la totale. Bain de sang, drapeau blanc, petites et grandes victoires, tuerie infâme, c'est le quotidien de la lutte entre les hormones et nous.

Les grands-mères et la sécurité

C'est la fin de la semaine. Le frigo se fait de plus en plus vide. N'ayant aucune inspiration pour la préparation de mon dîner (ni de motivation), j'opte pour LA solution: amener Bébé fille en visite chez sa grand-mère (ma mère, donc). J'ai ainsi tout le loisir de faire des guilis-guilis pout-pout pendant qu'on me prépare un festin digne d'une reine (je suis mesquine comme ça).

Petite poitrine deviendra grande

Étant une maman qui allaite depuis maintenant 6 mois, je me dois de vous faire part de la réalité de l'allaitement. Je sais, je sais, c'est du déjà-vu, tout le monde en parle, même dans les cours pré-nataux, on ne parle que de ça. Mais j'ai BESOIN d'en parler, bon. (À force de cohabiter avec un bébé, on apprend nous aussi à exprimer fermement nos besoins. Et quand je parle ici de bébé, c'est de l'amoureux que je parle, pas de Bébé fille.) Bref, j'ai décidé de dresser une liste des hauts et des bas de l'allaitement

Désillusion

La sécurité des enfants, c'est important. On en parle partout. Après tout, s'il arrive malheur à nos tout-petits, on risque de les traumatiser à vie, les rendant inquiets face à l'inconnu et le danger ou pire, les rendant infirmes. Tant de choses que nous devons laisser hors de portée des enfants: couteau, produit toxique, maquillage, nappe, rideau, plante, chat, voiture, tondeuse, scie mécanique, toaster, bouilloire, tournevis, sableuse et j'en passe.

Le fléau (Part II)

Croyant faire plaisir à l'amoureux avec ma richesse future, je lui annonce que je compte intenter un procès contre la LNH pour perte de qualité de vie et dommages psychologiques graves.

- Moi: Mon amour, je compte intenter un procès contre la LNH pour perte de qualité de vie et dommages psychologiques graves.

Le fléau (version Bizz, pas Stephen King)

Le fléau du siècle, c'est le hockey. Exit la guerre, le cancer ou la pauvreté. Le hockey est responsable de tous les maux de l'univers. Ben, de la planète. OK, de l'Amérique alors. Bon, ça va, ça va, le hockey, c'est le fléau de mon couple. Alors que notre petite princesse commence enfin à nous offrir des nuits potentiellement reposantes, qu’elle ne nécessite plus des heures de chaise berçante pour s’endormir, qu’elle peut s’amuser seule un gros dix minutes, le papa, lui, écoute le hockey. En tant que couple-maintenant-devenu-parents-à-temps-plein, ces nouveaux apprentissages réalisés par petite princesse nous permettraient ENFIN de retrouver une vie de couple un tant soit peu normale, avec, puis-je l’espérer, quelques caresses et câlins amoureux échangés à la dérobée avant le changement de couche et le boire de minuit. Mais NON, l’amour peut bien attendre, C’EST LES SÉRIES. Alors que sévit en moi la nostalgie des nuits torrides before the baby, l'amoureux, lui, s’excite devant les Ovechkin, Federov et autres hommes suants en patin avec de la barbe de ce monde. Je songe sérieusement à poursuivre la LNH. Au moins, si je gagne, je vais être riche plus rapidement qu'avec mon fameux livre.

Le pourquoi du comment

C'est un dimanche soir. Relax. L'amoureux et moi, on écoute "Tout le monde en parle". À l'émission, la jeune fille qui a écrit "Le journal d'Aurélie Laflamme". Intéressant de voir l'ascension au succès de cette ado (elle doit sûrement pas avoir Facebook pour avoir le temps d'écrire un livre. M'enfin.) L'amoureux se tourne vers moi, le regard du genre j'ai-l'idée-du-siècle-beubé-tu-vas-m'adorer.

Présentation

C'est ma première fois, je suis vierge.
Ben, vierge de blogue, qu'est-ce que vous pensez?! (en plus, si vous avez pris le temps de lire ma description, vous aurez compris que si je suis maman, je peux logiquement pas être vierge. Quoique, ça s'est déjà vu, y'a 2000 ans, mais je crois pas que le Saint Esprit soit encore en top forme aujourd'hui.)
Bref, c'est mon tout premier blogue. Je suis super excitée. Pour faire ça comme il se doit, je vais d'abord vous présenter les personnages qui égayeront les prochains jours.